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Armand Rousseau, grande signature de Bourgogne
Éric Rousseau a su remettre son domaine familial à sa véritable place. Celle d'une référence placée au premier plan de l'appellation Gevrey-Chambertin. Au domaine Armand Rousseau, le pinot noir est roi. Et le vignoble connu pour y être très qualitatif. Un atout auquel s'ajoute un niveau de vinification plutôt élevé. Les vins y sont aussi nobles que surprenants. Ils marient densité et élégance, cultivant des notes de petits fruits rouges complétées de saveurs épicées. Il est reconnu que les vins du domaine Armand Rousseau ont une signature inimitable.
Une histoire familiale
Le domaine a été créé au début du XXème siècle par Armand Rousseau. Issu d'une famille de propriétaires terriens, négociants et tonneliers, il hérite alors de parcelles de vignes à Gevrey-Chambertin. En 1909, grâce à son mariage, Armand Rousseau s'enrichit encore de vignes, de cuverie et d'une cave. Il se porte ensuite acquéreur de Charmes-Chambertin dès 1919. Le domaine Armand Rousseau prend alors de l'ampleur. Armand fait d'ailleurs l'acquisition de Clos de la Roche et Chambertin. Et, il a la bonne idée de vendre ses crus en bouteilles à une clientèle renommée. Un conseil alors dispensé par Raymond Baudoin, fondateur de la Revue des Vins de France. Le vignoble Armand Rousseau ne cesse de se développer. Pour cela, il va acquérir des parcelles de grands crus parmi lesquelles du Mazy-Chambertin, Mazoyères-Chambertin et Gevrey-Chambertin. Enfin, il acquiert le Clos Saint-Jacques en 1954, au nom de son fils Charles.
La période de Charles et Éric
Au décès d'Armand en 1959, Charles est donc à la tête d'un domaine de 6 hectares. Lui aussi va poursuivre son développement. Ce vigneron va faire des acquisitions de parcelles de vignes classées en grands crus. À commencer par celles de Chambertin-Clos de Bèze en 1961, 1989 et 1992. Il acquiert ensuite en monopole le Clos des Ruchottes dès 1977.
Parallèlement, le domaine s'ouvre à l'export. En 1982, son fils Éric reprend le domaine. Et celui-ci va développer la vendange en vert, l'effeuillage, le travail des sols. Bientôt Cyrielle, la fille d'Éric met aussi son expérience au service de l'histoire familiale. Cyrielle part dans le Nouveau Monde explorer toutes les facettes du mono-cépage du domaine. Quant au métier de vigneron, elle l'exerce désormais avec passion aux côtés de son père.
Les moines de l'Abbaye de Bèze possédaient le lieu-dit Clos de Bèze à Gevrey-Chambertin. En 630, Amalgaire, duc de Basse-Bourgogne, leur avait cédé quelques terres sur Gevrey-Chambertin. Ils les défrichèrent et plantèrent de la vigne dans ce qui allait devenir plus tard le Clos de Bèze. C'était un vrai clos entouré de murs. Le fruit provient du Petit Clos de Bèze ainsi que du Clos de Bèze; la majorité étant située dans la partie supérieure de l'appellation.
Le sol est composé d'éboulis particulièrement riches en calcaire. La parcelle est implantée à mi-pente sur des calcaires à entroque du Bajocien inférieur et des marnes bajociennes. A son sommet, la vigne évolue sur des calcaires argileux du Bathonien. Les cailloutis sont inégalement répartis et le sol est moins riche en acide phosphorique au sommet qu'en bas.
Le Clos de Bèze est souvent décrit comme étant la partie féminine du Chambertin. Il représente l'élégance et la classe de Gevrey-Chambertin. C'est un vin complexe et tannique avec une couleur profonde et une grande longueur en bouche. La palette aromatique est très riche et très délicate avec une dominante de petits fruits rouges et d'épices orientales.
Son existence est antérieure au Chambertin, mais tous deux ont une grande renommée. Il a une touche de subtilité supplémentaire, une légère minéralité élégante alors que le Chambertin a plus d'ampleur et de sévérité.