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Tasted blind at the annual "Burgfest" tasting in Beaune. The 2013 Nuits St Georges 1er Cru les Boudots from Etienne Grivot has a touch of reduction on the nose although underneath there lies attractive black cherry and dark plum fruit. The palate is medium-bodied with rounded tannin, slightly lower in acidity and perhaps missing the finesse and detail of its peers. Possibly a little over-macerated? Give this a few more years to develop because there is real substance here and even in the glass, it seems to gain detail and precision.
Dégusté à l'aveugle à la dégustation annuelle "Burgfest" à Beaune. Le Nuits Saint Georges 1er Cru les Boudots 2013 d'Etienne Grivot a une touche de réduction au nez, bien qu'en dessous se trouvent de jolis fruits noirs tels que des cerises noires et des prunes noires. La bouche est moyennement corsé avec des tanins ronds, avec une fraîcheur et une finesse plus discrète que ses pairs. (…) Donnez-lui quelques années de plus pour se développer car il y a une vraie substance ici et même dans le verre, il semble gagner en détail et en précision.
Gentle but not invisible wood serves as a backdrop for spicy and distinctly earthy red and dark currant aromas that possess an unusual yet interesting top note of dried tangerine peel. As is the case with many of the Grivot 2013s the mouth feel of the middle weight plus flavors is relatively fine thanks to the refined if firm tannins that shape and support the suave, powerful and mouth coating finale. This moderately firm and ever-so-mildly rustic effort will also need all of 12 years or so to reveal its full potential. Worth considering.
This is aromatic, exuding floral, wild berry, spice and herbal notes. Flirts with elegance, boasting grip and racy acidity, ending with a chewy texture. Best from 2018 through 2030. 50 cases imported.
Closed, but a true representation of that northern Nuits style: silky blackberry and refined tannin, with fullish body. Lovely
Histoire du domaine
Domaine Jean Grivot, la côte de Nuits perfectionniste
Parmi les seigneurs de la côte de Nuits, le domaine Jean Grivot, est toujours vu comme un perfectionniste. Hubert Grivot et sa sœur Mathilde sont la 6eme génération de ce domaine de Vosne-Romanée. Ces jeunes gens font leur début à la vigne et en cave aux côtés de leurs parents. C'est donc une propriété familiale que le domaine Jean Grivot. Hubert et Mathilde sont si jeunes que le savoir-faire se transmet sans pression.
Chez Jean Grivot si les vins sont austères dans leur jeunesse, on y travaille aujourd'hui plus de courtoisie sur la jeunesse. Etienne Grivot vinifie sur les appellations de la côte de Nuits, notamment de grands crus comme Richebourg et clos Vougeot. À la fois élégants et puissants, les vins du domaine sont donc désormais plus accessibles dans leur jeunesse. Mais ils sont surtout capables d'un long envol dans le temps.
Une épopée familiale
La famille Grivot est originaire du Jura. Elle est venu s'installer à Arcenant, dans les hautes côtes au milieu du 17eme siècle. Puis c'est peu avant la révolution que Joseph Grivot décide de vendre ses biens à Arcenant. Il déménage alors à Vosne-Romanée. Mais c'est son fils Gaston Grivot qui est à l'origine du domaine. La première acquisition date de 1919 sur une parcelle de clos Vougeot Grand cru. C'est lui qui fera construire le magnifique portail toujours présent sur la parcelle.
D'abord amoureux devenu érudit de la vigne, Gaston n'aura de cesse d'enrichir ses connaissances. Aussi, dans les années 20, il sort parmi les premiers de l'école d'oenologie de Dijon. Ensuite, c'est le fils Jean qui succède après la guerre. Puis c'est au tour d'Etienne, le petit-fils de Gaston, de rejoindre l'aventure en 1978. Devant ce qu'il estime être un manque d'énergie des vins de domaine Grivot, Étienne réussi à convaincre son père de cesser l'usage du potassium au début des années 80. Puis il fait l'acquisition d'une parcelle de Grand cru de Richebourg.
Les années 80, nouvelle vague
Dans ce domaine transmis de père en fils, Étienne succède définitivement à son père en 1987. Puis, il se marie la même année avec Marielle Bize. De leur union naissent deux enfants, Hubert et Mathilde, dont l'énergie au vignoble n'est déjà plus à démontrer. Ces deux-là marchent doucement mais sûrement dans les pas de leurs brillants parents.