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Pavie 2003 1er Grand cru B classé Saint-Emilion, Bordeaux rouge

Pavie 2003

1er Grand cru B classé Saint-Emilion, Bordeaux rouge

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Pavie

Commentaires du Château

S'il doit y avoir une vérité indéniable, c'est qu'il est nécessaire d'avoir un grand terroir pour produire un grand vin. Situé sur la pente sud de la ville de Saint-Emilion sur un sol de calcaire blanc friable et un sous-sol argilo calcaire plus épais, le château Pavie offre au merlot son terroir de prédilection. Les vins ont une texture veloutée, beaucoup de souplesse et un goût chaleureux. Dans sa jeunesse, il nous propose des arômes de griotte, de prune et de chêne alors qu'en vieillissant sa palette aromatique décline des flaveurs plus évoluées : du tabac, du cèdre et de la noisette grillée.

Histoire du Château


Si l'on ne voit le nom de Pavie qu'à partir du 19e siècle, il faut savoir que la vigne arbore la côte de Saint-Emilion (où se trouve le vignoble actuel) depuis le IVe siècle. Durant la seconde moitié du 19e, le domaine est divisé et change plusieurs fois de propriétaires pour finalement donner naissance aux trois Pavie que nous connaissons aujourd'hui : Pavie, Pavie Macquin et Pavie Decesse. Le négociant bordelais, Ferdinand Bouffard, hérite du domaine en 1873, et développe la production d'un vin dont la qualité fut reconnue. Lorsqu'il décède en 1912, c'est Albert Porte qui devient le propriétaire, il unifie les domaines pour créer enfin le château Pavie. Le négociant Alexandre Valette, déjà propriétaire de Troplong Mondot, rachète le domaine en 1943. En 1955, les vins de Saint-Emilion sont classés pour la première fois, le château Pavie accède au rang de Premier Grand Cru Classé B. En 1998 c'est Gérard Perse, un grand passionné, qui rachète le domaine. Déjà propriétaire du château Monbousquet depuis 1993, il rêvait de Pavie, dès que l'occasion s'est présentée, il l'a naturellement saisie. Après une rénovation immédiate des chais de vieillissement, obsolètes à son goût, Gérard vinifie ses premiers millésimes, il veut obtenir un vin dans lequel la pureté du fruit domine. Quelques années plus tard, Parker attribue la note parfaite (100/100) au millésime 2003 et le classe parmi les 100 meilleurs vins au monde.

Aujourd'hui

En 2012, c'est la consécration, après la révision du classement des crus de St-Emilion, le Château Pavie (avec l'Angélus) accède au rang de premier grand cru classé A. L'effort et le perfectionnisme de la famille Perse sont récompensés. Le travail au vignoble est entièrement manuel et une grande importante est apportée aux vendanges en vert, permettant de contrôler des rendements volontairement faibles. Dans un esprit de continuité et pour toujours tirer le meilleur de cette fabuleuse « côte » Pavie, Gérard investit dans un somptueux nouveau chai (la conception en est confiée à l’architecte Alberto Pinto). À travers la famille Perse, la légende de Pavie continue, s'approchant chaque année un peu plus de la perfection.
Aujourd'hui, Château Pavie est une propriété de trente-sept hectares de vignes située sur un terroir d'exception avec une exposition tout aussi exceptionnelle : plein sud.

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Robert Parker Noté 96/100
Wine Spectator Noté 97/100
James Suckling Noté 97/100
Jean Marc Quarin Noté 89/100
Jancis Robinson Noté 15.5/20
Notation Quarin

Nombre de dégustations effectuées : 2
Note moyenne sur 20 : 16.5
Note moyenne sur 100 : 90

Commentaire(s)
Noté 16.5 en 2005-04 en barrique au château
Beau nez mûr, bien mêlé au bois, très séducteur comme tous les 2003. Par contre, à l'agitation, ce nez fait plus vieux que son âge. Il me semble déjà très évolué. Il manque de fraîcheur. En bouche, comme d'habitude, le vin est à la fois dense et caressant, avec un goût de raisin sec. Bonne longueur mais il n'a pas la pulpe ni l'exubérance fruitée d'un Montrose ou d'un Latour.

Noté 16.5 en 2004-04 en barrique au château
A propos du 2003. En écho au commentaire de Jancis Robinson qui a dit que ce vin était ridicule par sa profonde atypicité le rapprochant d'un Porto, je souhaite vous rapporter l'observation suivante. Vers la mi-septembre, je goûtais les raisins dans les vignes de Pavie. Ils étaient ratatinés et avaient perdu le goût qui fait la vie du fruit. Je pensais en moi-même que Pavie aurait dû vendanger plus tôt. C'est alors qu'est arrivé un tracteur. Il a pulvérisé de la chaux sur les raisins. L'objectif était sans doute d'éviter qu'ils ne pourrissent et de favoriser plus encore leur déshydratation. Je suis resté coi devant cette situation paradoxale après la canicule de cet été. Goûté quatre fois dont deux à l'aveugle. A chaque fois, je l'ai trouvé très coloré, d'une intensité moyenne au nez, avec des notes de fruits mûrs plus que frais, présentant une odeur de liqueur, en l'occurrence la framboise. En bouche, ce vin associe la vivacité et le gras dans un toucher assez raffiné. Je regrette son manque de saveur sapide en milieu de bouche. S'il avait été vendangé plus tôt, il serait beaucoup plus vivant, fruité et digeste. En finale, le vin est très sérieux, tanique et accompagné par un boisé de grande qualité. C'est un vin de matière plus que de goût, qui plaira aux amateurs des vins du Nouveau Monde (il serait d'ailleurs bon qu'ils se demandent pourquoi) plus qu'à ceux habitués à des Bordeaux « classiques », c'est-à-dire considérés comme des modèles du genre. Vous devez entendre par là qu'un Bordeaux classique est plus authentique qu'un Bordeaux non classique.

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